Poule D. L’intrusion du pouvoir politique dans l’environnement des Bleus perturbe les amateurs de rugby.
En anticipant la nomination de Bernard Laporte au poste de secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports, Nicolas Sarkozy a sans doute flatté l’ego de tous les gros pardessus de la fédération, mais il n’a surement pas rendu service à l’ensemble du rugby français. Car désormais, de la lecture de la lettre de Guy Môquet, aux déclarations d’après-match de ce même Laporte, vendredi, devant la presse internationale interloquée («Ce soir nous avons été grands, comme le président de la République»), en passant par l’omniprésence gouvernementale dans les vestiaires du Stade de France comme au centre d’entraînement de Marcoussis (Essonne), la confusion des genres est à son comble.
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Continuons la Fayotvalie de Laporte :
"Je sais que lui au moins a des valeurs et des vertus, et si tout le monde était comme lui la France se porterait mieux ! Ce qui compte, c'est la confiance du président." (Conférence de presse du 21/09)
"Ce soir, comme le président de la République, nous avons été grands" (RMC, 21/09)
"Je me sens bien. Si vous voulez me parler de mon futur métier, j'ai confiance en un homme, il s'appelle Nicolas Sarkozy. Lui au moins, il a des vertus et ne déclenche pas de jalousie. Si tout le monde était comme lui..." (Le Parisien 22/09)