Nicolas Beytout, compagnon des actionnaires et des gouvernants
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Parce qu’il est le porteur et le relais d’une vision libérale du secteur de la presse (le pouvoir aux actionnaires), Nicolas Beytout est parfaitement ajusté aux attentes de ses mandants, hier Serge Dassault, aujourd’hui Bernard Arnault. Il est, en ce sens, le semblable « de droite » de son « adversaire » de débat sur France Info, Laurent Joffrin passé de la presse Perdriel (Le Nouvel Observateur) à la presse Rothschild (Libération). Les récentes déclarations de Beytout sur France Culture font d’ailleurs écho à celles de Joffrin au micro de la même radio le 2 octobre 2004 : « Quand on crée un journal, on ne va pas tout d’un coup donner les clés à une équipe de journalistes qu’on aurait recrutés pour les besoins de la cause. Il est logique que le propriétaire fixe une orientation . »
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