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Les Britanniques en font-ils trop (ou pas assez) ? Champions de l’exception, leur dernière revendication en date fut l’obtention d’une nouvelle dérogation (opt out) dans le cadre des négociations du fameux "traité modificateur" à venir. Cette dernière vient s’ajouter à une liste déjà longue de régimes particuliers négociés au cours des dernières décennies par les négociateurs de "Sa Majesté". En plus de cela, les Conservateurs, relayés par les Eurosceptiques et maintenant deux syndicats de première ligne, font pression sur Gordon Brown pour que le futur traité soit soumis à référendum. En parallèle, le Royaume-Uni ne cesse de gagner en influence au sein des institutions européennes depuis son adhésion en 1973. Retour sur l’intégration difficile et quelque peu originale de cet "awkward partner" (étrange partenaire), en 2 parties.
Première partie : Aux origines d’un malentendu :
http://www.eurosduvillage.com/795-Le-Royaume-Uni-a-t-il-toujours
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La première partie de cet article a montré que l’histoire des relations de la Grande Bretagne à l’intégration européenne avait été marquée, plus que pour aucun autre Etat membre, par une série de malentendus et de discordes. Les années 1990 ont vu naître une solution aux éventuels blocages pouvant résulter de ces désaccords sur les politiques à mener en commun au niveau européen: les «opt-outs», qui ont ouvert la voie à une intégration différenciée. Partant de ce constat, une question se pose: à quel jeu le Royaume-Uni joue-t-il en ce moment?
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=29584
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Ven 28 Sep - 16:23